Moi, c’est Mokoya !

C’est moi ! J’écris et je dessine. En résumé : je raconte.
Si tu te demandes d’où vient ce pseudo, ça remonte à mon enfance, quand ma maîtresse m’appelait molocoy – une tortue, en créole. A cause de ma lenteur. J’aimais prendre mon temps…
Aujourd’hui encore, entre mon taf salarié et mon moral en montagnes russes (coucou Anxiété et Dépression), j’ai embrassé cette lenteur. Dans un monde qui sprinte en permanence, moi, je choisis de marcher. C’est plus calme, et je peux profiter du paysage.
Créateur ? Oui, mais pas dans le sens artiste torturé qui rêve de dessiner comme Michel-Ange. Moi, ce qui m’intéresse, c’est de transmettre des émotions et de poser des questions. Et parfois, en dessinant mes interrogations, je trouve mes réponses.
Ma philosophie, c’est : « Si tu cours après le train, c’est que tu t’es planté de voie. » Parce que parfois, vaut mieux se construire son propre chemin.

Je viens de Martinique et de Guadeloupe. Quand j’ai débarqué en France hexagonale, j’ai vite compris à quel point notre culture est invisible. Les clichés ? Ils sont partout. La vraie richesse ? Personne n’en parle. Alors je crée pour qu’on se sente fiers de ce qu’on est, sans attendre la validation des autres.
Mon premier souvenir marquant avec la narration illustrée, c’est une BD que j’ai faite au collège pour faire marrer mes camarades. Me faire accepter d’eux, peut-être aussi ? Spoiler : ça n’a fait rire que mon prof. Mais bon, une personne, c’est déjà un public, non ?
Après mes études, c’était clair : raconter des histoires, c’est ce que je voulais faire. Depuis, je me bats pour partager mes projets. Je ne vis pas encore de mon activité, mais il faut bien commencer quelque part.

C’est une chanson de Ti Ken m’a inspiré ce projet. Dans Les 34 communes de la Martinique, il faisait un tour de l’île façon comptine. La chanson est introuvable aujourd’hui, peut-être même un lost media ; alors j’ai choisi de faire comme Ti Ken, mais avec des illustrations : un personnage, une commune. L’idée ? Montrer qu’il y a toujours une âme dans les lieux qu’on traverse.
Où suivre ça ? Sur Insta, bien sûr.

Imagine un Pokédex version Antilles. C’est ça, Pokémon Sorbekoko : un mix entre folklore local et soft power. Ma créature préférée ? Marumpofig, un mélange de Marianne Lapôfig et d’un arum. Elle a une tête rigolote, et en plus, elle passe super bien en sticker.
Evidemment, à chaque illustration, j’en profite pour expliquer un peu les inspirations.

C’est ma BD de fantasy, mais pas juste de fantasy.
OMUN, c’est des ados paumés qui doivent apprendre à se connaître et s’entraider. Ça parle de santé mentale, d’exil, et de ce que ça veut dire de construire une résilience en équipe. En gros, c’est l’histoire que j’aurais aimé lire quand j’étais ado. Celle qui m’aurait donné l’espoir dont j’avais besoin.

Parce que partager, ça aide. Si mes dessins ou mes histoires peuvent résonner avec une personne, lui donner du courage ou juste lui faire sentir qu’elle n’est pas seule, alors c’est gagné.
Mon crédo, c’est l’audace. Je ne cherche pas à faire plus de bruit que les autres. En général, je me fais tout petit. Mais l’audace me pousse à créer, surtout quand je déborde des cases. Moi, je dis : tant qu’il y a de l’authenticité, tout est possible.

Retrouve-moi sur :
Twitch, pour des dessins en live et des moments de chill interactif.
Instagram, pour des illustrations, des making-of et des anecdotes improbables.
Abonne-toi, partage, ou passe juste dire bonjour. Chaque geste compte pour soutenir ce que je fais.

Si t’as lu jusqu’ici, merci. Ce que je veux transmettre, c’est simple : parler des Antilles, de santé mentale, et questionner en créant.
Alors si ça te parle, n’hésite pas à rejoindre mon univers. Ensemble, on va prendre le temps de construire quelque chose de cool.